L’agression violente d’un élève survenue récemment à Nantes vient tristement rappeler l’importance de la prévention, de l’écoute et de l’accompagnement au sein des établissements scolaires. Face à une jeunesse de plus en plus exposée à des situations de détresse psychologique, les infirmier·es scolaires jouent un rôle central — et pourtant encore trop souvent sous-estimé.
Ce vendredi 25 avril, Gwenaëlle Durand, secrétaire générale du SNIES UNSA Éducation, a pris la parole pour alerter sur la nécessité d’augmenter la présence du personnel infirmier en milieu scolaire, au cœur même des établissements.
L’infirmier·e scolaire, un acteur clé de la préventionDans un contexte où les troubles psychiques et psychiatriques sont en forte progression chez les jeunes, la place des infirmier·es scolaires est essentielle. Présents au quotidien, ils sont souvent les premiers à repérer les signaux d’alerte, qu’ils soient visibles ou non.« Nous sommes le premier maillon qui peut pré-diagnostiquer ou repérer d’éventuels troubles psychiatriques ou psychiques chez les élèves », rappelle Gwenaëlle Durand. Par leurs missions de dépistage, d’écoute, de prévention et d’orientation, les infirmier·es contribuent activement à la protection et au bien-être des élèves.
Une politique de santé à bâtir à l'École
Les infirmier·es scolaires ne se contentent pas d’agir en réaction : leur présence permet une véritable politique de prévention en amont, qui favorise un climat scolaire plus sain et plus sécurisant pour tous.
Le SNIES appelle aujourd’hui à des moyens concrets et durables : renforcer les effectifs infirmiers, assurer leur présence sur tous les sites scolaires, et reconnaître pleinement leur rôle dans le système éducatif.
Car assurer la santé mentale des élèves, c’est aussi assurer leur avenir.
.tesLe SNIES UNSA Éducation vous présente ce communiqué pour exprimer son inquiétude face à la consultation lancée par le ministère dans le cadre des Assises de la Santé Scolaire.
Le questionnaire en ligne remet en question la présence des personnels sociaux et de santé dans l’Éducation nationale. Cela dévalorise le rôle essentiel des infirmier·es scolaires, pourtant indispensables à la santé globale des élèves.
Vous trouverez notre position complète dans le communiqué ci-contre. Nous espérons un débat constructif pour défendre et valoriser notre profession.
La dernière question du questionnaire a choqué tous.tes les infirmier·es. Elle était inutile et déplacée.
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